andata . ritorno laboratoire d'art contemporain
Gérard Pascual
« Passe-temps… des champs, des signes »
Passe
temps... et
sur
le champ, les champs des signes.
“Mise
en œuvre” et mise en demeure du temps.
Faire
passer, en un non-lieu, une idée, une gageure, un pari, une mise en œuvre,
une mise en arrêt !
Une
mise en carte, une mise à l’épreuve, une mise en heures avec tous les
leurres possibles, et entrecroisements
en séries miroirées.
Une
mise en chaîne, une mise en scène tendue sur le fil, simplement le fil
d’une mise en train.
Ça passe pour chaque
“passée” de trame, coups de trame en trois coups. Drôle de trame, aussitôt levée et baissée, tissée
pour ses mises en jeux.
Miser
le nombre de bouts dont est fermé le genre de “passe”, cette
ouverture, cette mâchure dans laquelle la trame doit passer.
Levée,
“pris ou levés”.
Baissée,
“baissés ou laissés”.
Mises
à dessein pour mieux pénétrer l’armure des espaces.
Fils
et coups pour cette mise au carreau, une façon quelconque d’entrecroiser
les mots, les fils, et les coups variés à l’infini.
Des
“petits riens”, des petites énergies au stylo à bille sur la grille
des mots...
Roule
ta bille, roulent les bulles d’air, bulles à nu mise même au monde.
Matière
de mise en forme et mise en lumière pour border, déborder la métrique.
Mise
en page, deux pages, deux formats, en grille, format A4 et de quatre à trois,
A3 le bordage et l’abordage quatre à quatre, sur la plage de papier de
verre.
Papier
mis, “mise en carte”, mis en garde sur la page qui sert à
représenter le travail du... “passe-temps, un passe-temps à l’écart, à la marge.
Encore
un coup de trame dans chaque petite division.
Mise
aux carrés, aux grands carrés, par dizaines, en hauteur ou en largeur, et les
rectangles, le premier de gauche et le premier du bas.
Laissez
le “flotté” pour des collages et des assemblages sur la grille pour
“mise à feu”.
Mise
directe par liage sur les peignes métalliques.
Des
parallèles équidistantes entre elles et entre lesquelles on passe un certain
temps.
Nombre
de fils sur la chaîne du temps, et l’espace entre deux lames, deux lames
de verre, envers et endroit contre tout.
Une
dent contre toi, tout contre le battant du temps.
Lire,
par arrêt, ces textes, ces tests de couleur en langage chiffré.
Une
mise à disposition en tableaux, en cases de nos mots croisés.
Observer
à la loupe la frange, la lisière pour mieux transcrire, au fur et à mesure, des
mesures mises sur le papier, “mises en carte” et ainsi de suite,
ainsi soit-il.
Des
mots liés et déliés entre la verticale et l’horizontale.
Recherche
du passage par cases répétées dans l’ordre et le désordre.
Mise
au rapport du nombre de couleurs.
Il
faudra diviser par trois le nombre de figures foncées dans l’ouverture de
la loupe.
Du
milieu mis en lieu et place de... ?
L’unité
de mesure est fractionnée de bleu d’azur taillé en “Côte
d’Azur”, des poses à fleur d’eau armées. Mise “ en
crise de Tournon”.
“Crise
de vers” et des sous verres de ciel et de terre.
Tournon.
Mal. Tournons et retournons les images mal armées dans les images.
Mystère
de l’équivoque dans les doubles
triples représentations.
Tapis
d’O. UN tapis d’entrelacs, d’entrelacements d’azur
d’eau et de lumière.
Horizontalité
pour des cartes- poèmes.
Mise
sur le champ des signes. “Une dentelle s’abolit...”
Mise
en figure 0 et Un. Un et O point parfaitement rond.
Figure
mise en haut et mise à
O.
Bulles
de verre et vers de hasard pour une
traversée en tapis volant.
Leur
nombre permet le dénombrement, l’énumération en 100 figures, plus une
seconde d’éternité et de silence.
Des
rapports d’atomes de couleurs mis en vu, poudrées de lointains accélérés.
Un
tout dans le tout d’un bleu infini sur le théâtre du monde. Où ? Vers...
des verres sur les fenêtres.
Théâtre
du monde, où ? Vers. Des verres sur les
fenêtres.
L’ouvert à lieu dans ce lieu. Cette ouverture
au discontinu, à la fragmentation colorée, en parterre.
Gérard
Pascual
Carton
d’invitation de l’exposition
Gérard Pascual
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